L’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF) a déclaré que l’année 2014 fut la plus faible au sujet de la production de miel, qui a connu une chute de production de 50% à 80%. Après avoir consulté les apiculteurs adhérents pour réaliser le bilan de la récolte de miel de l’année précédente, l’UNAF demande au gouvernement de venir d’urgence en aide aux apiculteurs pour sauvegarder les abeilles.
L’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF) a enregistré pour l’année dernière une grave chute de production de 30% par rapport aux récoltes déjà très mauvaises de 2013. Bien qu’on connaisse très bien la situation déplorable dans laquelle se trouvent les abeilles partout en Europe, la production de miel va de mal en pis. A quelques exceptions près, toutes les régions de France ressentent le déclin de la production de miel, surtout dans Rhône-Alpes, Provence Alpes Côte-d’Azur, Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées. Cependant, la consommation de miel augmente d’une année sur l’autre, ce qui conduit à importer de plus en plus de miel provenant des autres pays d’Europe.
La production française se trouve, donc, en péril et les raisons sont multiples: tout d’abord, on a constaté la diminution continue du nombre de colonies d’abeilles à cause des pesticides, agents pathogènes et médicaments vétérinaires. Ensuite, il y a eu aussi les conditions météorologiques qui, cette année, ont été mauvaises pour la production de miel. Le porte-parole de l’UNAF, Henri Clément, a expliqué que les intempéries et les périodes de froid ont provoqué l’assèchement des fleurs et, par conséquent, la sous-production de miel.
Au vu de la situation, l’UNAF sollicite de la part du ministère de l’Agriculture une aide exceptionnelle pour que les 5.000 apiculteurs professionnels et pluriactifs puissent sauvegarder la filière. Il faudrait mentionner qu’en plus de cette catégorie d’apiculteurs, en France, il y a aussi les apiculteurs de loisirs qui comptent environ 65.000. En outre, en 2013, le ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll a conçu un plan de développement durable de l’apiculture qui, selon Henri Clément, ne répond pas aux soucis des apicultures.
Pour maintenir la biodiversité et encourager l’apiculture en milieu urbain, Apiterra installe des ruches d’entreprises et de collectivités. Spécialiste de l’apiculture, Apiterra protège les abeilles, soutient le développement de l’apiculture urbaine et sensibilise son public quant à la nécessité de sauvegarder cette industrie. De plus, Apiterra propose aussi des formations diverses à l’apiculture qui sont destinées tantôt aux adultes, tantôt aux enfants. Enfin, pour avoir un rôle encore plus actif, Apiterra élève ses propres essaims d’abeilles qui sont de souche Noire et Frère Adam.