L’organisation patronale présidée par François Asselin simplifie son nom et devient CPME pour Confédérations des PME.
Ce n’est pas une révolution qui couve à la CGPME mais un nouveau départ, avec le même président, François Asselin, successeur de Jean-François Roubaud à ce poste en 2015. L’organisation va changer de nom et s’appeler à partir de janvier 2017 CPME (Confédérations des PME), une titulature plus simple apte à lui donner davantage de visibilité et faciliter sa communication. Un nouveau logo officialisera et illustrera cette nouvelle appellation dans les prochains mois.
Un mandat renouvelable une fois
En assemblée générale, le syndicat a également voté en faveur d’un renouvellement unique du mandat occupé par le président confédéral qui reste fixé cinq ans. Avec ces nouveaux statuts, l’actuel n°1 François Asselin pourra déposer une seconde candidature en 2020, mais pas en 2025. Une limite d’âge à 70 ans a également été décidée pour prétendre à un des mandats électifs confédéraux, autant de sièges qui composent le bureau exécutif.
Enfin quatre sections nationales forment désormais l’arborescence de l’organisation : CGPME commerce, CGPME services, CGPME industrie et CGPME artisanat. Dans un esprit de transparence et une logique de décentralisation, l’organigramme sera complété par un Conseil des régions et une commission de contrôle et de suivi des comptes.
La CGPME compte aujourd’hui dans ses rangs plus de 25 nouvelles fédérations professionnelles adhérentes dont l’Union Nationale des Industries du Taxi (UNIT) ou du Syndicat des Entreprises de Sûreté Aérienne et Aéroportuaire (SESA).
Ces derniers mois, la CGPME est régulièrement montée au front pour dénoncer le compte-pénibilité tel qu’il a été conçu par le gouvernement, et critiqué l’absence de mesures ambitieuses pour les PME dans l’actuelle Loi Travail, adoptée au moyen de la procédure 49.3 à l’Assemblé nationale.