Pour développer son activité et trouver de nouvelles opportunités, une entreprise a plusieurs possibilités : participer à des salons, mettre en place des campagnes emailing ou encore pratiquer une prospection active… Avec l’avènement des nouvelles technologies, elle peuvent désormais mettre en place une stratégie commerciale en ligne, à travers la création d’un site Internet ou par le biais des réseaux sociaux.
Dans une PME ou TPE, le site web représente un outil commercial à ne pas négliger, qui peut s’avérer plus puissant que l’on imaginait. Tout d’abord, c’est une vitrine de la société, qui présente son activité et ses produits. Ensuite, s’il est bien référencé sur Google et sur les autres moteurs de recherche, le site Internet pourrait devenir un véritable outil pour développer la notoriété.
Les enjeux de la présence en ligne
Sur Internet, les TPE et PME peuvent faire connaître leurs produits auprès d’une audience extrêmement large. Elles peuvent ainsi cibler les utilisateurs de plusieurs zones géographiques et provenant de nombreux terminaux mobiles et fixes. Les PME ayant des projets internationaux ont la possibilité de créer plusieurs versions linguistiques, pour chaque pays ciblé.
Pour compléter sa présence sur le web, une PME peut également créer et animer des comptes sur les réseaux sociaux. C’est une manière de développer sa notoriété là où les consommateurs sont présents.
Les PME, sont-elles conscientes du potentiel du web ?
Après l’immatriculation d’une société, l’équipe dirigeante peut mettre en place une véritable stratégie commerciale pour trouver les premiers leviers de croissance. Pour cela, elle peut commencer par créer son site Internet et continuer par plusieurs actions relevant des domaines du référencement naturel et du webmarketing. Cependant, les PME et TPE françaises, sont-elles au courant de la valeur ajoutée que le web peut leur apporter ?
Pour répondre à cette question, le cabinet Merrill Research a récemment réalisé une étude en collaboration avec Verisign, en analysant la présence en ligne des entreprises françaises, allemandes, anglaises, américaines, chinoises, indiennes et turques. Cette étude révèle que la France et l’Inde enregistrent une très faible présence en ligne par rapport aux autres 5 pays. En France, le taux de présence en ligne est de 78 %, alors qu’en Allemagne il s’élève à 91 %. Cette faible présence sur le web concerne le nombre de sites Internet, mais aussi la présence sur les réseaux sociaux.
En ce qui concerne l’acquisition de noms de domaine, les TPE et PME françaises sont encore une fois en retard. Elles considèrent que la réservation d’un nom de domaine entraîne obligatoirement la création de site, alors que ce n’est pas toujours le cas. Au contraire, les entreprises peuvent acquérir autant de noms de domaine qu’elles le souhaitent pour prendre de l’avance sur leurs concurrents, sans être obligées à créer des sites web.
Dans les grandes lignes, l’étude révèle que les entreprises manquent de flexibilité et ont du mal à adapter leur stratégie de communication web aux particularités du marché. Selon les experts, cette stratégie devrait être en constante évolution, en s’adaptant au marché et aux tendances de consommation.