Le GAC, l’organe consultatif de l’ICANN, se prononcera bientôt sur l’attribution des deux extensions Internet de l’univers viticole : le .vin et le .wine. La décision de l’ICANN sera connue le jeudi 26 juin. Toutefois, les autorités françaises et européennes continueront à s’opposer à leur mise en place, tant qu’il n’y a aucun contrôle prévu pour les appellations géographiques.
Le positionnement des sites Internet sur Google représente une étape essentielle pour les projets d’acquisition client online. Les entrepreneurs préfèrent plutôt optimiser le référencement naturel des sites que de mettre en place des campagnes publicitaires et d’autres partenariats web, car ces derniers demandent un budget plus important.
Des nouvelles extensions pour faciliter le ciblage des internautes
Dans l’objectif de faciliter les projets de positionnement des sites web, L’ICANN est en train d’attribuer différentes nouvelles extensions web, telles que le .paris, le .video ou le .archi. Tout ceci pour aider les webmasters à mieux cibler l’audience de leurs sites.
Parmi les nouvelles extensions, certaines ont généré des véritables polémiques. C’est le cas du .vin et du .wine, qui ne sont soumis à aucun processus de vérification des appellations géographiques. Les contestations ont pris de l’ampleur en France, mais également dans d’autres pays européens, tels que l’Italie, l’Espagne et le Portugal.
Les polémiques autour du .vin
Si l’ICANN compte commercialiser le .vin sans aucune vérification des indications géographiques, cela veut dire que n’importe quel acteur pourra bientôt réserver des noms de domaine de type bordeaux.vin ou beaujolais.vin. Face à ces démarches, la Secrétaire d’État chargée du Numérique, Axelle Lemaire, s’est opposé à l’attribution des extensions du domaine viticole dans le cadre du GAC (le Comité consultatif gouvernemental de l’ICANN).
Le projet de l’ICANN inquiète les plus grands producteurs de vin de l’Unions Européenne en raison des appellations géographiques. En effet, les extensions remises en question risquent de favoriser la contrefaçon et de nuire au développement des vins locaux titulaires d’une AOC. Néanmoins, la viticulture fait partie des secteurs les plus porteurs en France, à l’origine de la création de près de 500.000 emplois.
Les revendications des acteurs français
Dans les grandes lignes, les autorités françaises ont demandé à l’ICANN de suspendre l’attribution du .vin et du .wine, au moins jusqu’à ce qu’un système de protection des appellations d’origine soit mis en place.
Pour mettre fin à ces polémiques, l’ICANN prendra bientôt une décision au regard de ces deux extensions. Sa décision sera connue fin juin, à travers un communiqué de presse.