Une indemnité vélo de 0,25 €/km est actuellement expérimentée dans les entreprises. Quels sont les avantages ?
En mars dernier, le ministre des Transports Frédéric Cuvillier avait présenté un plan d’action pour favoriser l’utilisation du vélo, notamment sur les trajets domicile/travail. Son projet d’indemnité kilométrique entre en application, mais à titre expérimental.
Comment encourager les salariés à venir au travail en vélo ? En mares dernier, le ministre des Transports Frédéric Cuvillier avait proposé, entre autres mesures, la mise en place d’une indemnité kilométrique versée par l’entreprise au salarié qui utilise ce mode de déplacement.
Ce dispositif fait actuellement l’objet d’une expérimentation avec l’appui d’une vingtaine d’entreprises et organismes qui se sont portés volontaires pour le tester (avec 10 000 salariés). Concrètement, le salarié qui se rendra à son travail à vélo, percevra une indemnité kilométrique de 0,25 €. Pour un parcours de 8 kilomètres (aller-retour), la somme journalière qui lui sera allouée par l’entreprise s’élèvera donc à 2 euros. Cette enveloppe ne peut pas être cumulée avec un remboursement des frais de transports collectifs, sauf si le salarié utilise son vélo pour compléter le trajet.
Il y a bien évidemment une contrepartie pour l’entreprise sous la forme d’un allégement de certaines cotisations sociales.
Fin 2014, un bilan sera dressé afin d’évaluer le dispositif et déterminer s’il se révèle suffisamment avantageux pour les deux parties, la finalité étant bien évidemment de développer ce mode de transport. Si cette première phase est validée, une deuxième sera enclenchée à plus grande échelle. En cas d’application à l’ensemble du territoire national, le coût d’une telle mesure pourrait s’élever à 110 millions d’euros.
c’est, pour l’instant le prix à payer, pour permettre à la France de rattraper son retard par rapport aux Pays-Bas, à la Belgique ou au Danemark où les parts prises par le vélo dans l’ensemble des trajets domicile-travail, atteignent, selon les dernières données fournies par l’European Platform on Mobility , respectivement 22%, 23% et plus de 30%.