Le moral des PME est peu enthousiaste voire même pessimiste. C’est ce qu’il ressort d’une enquête menée par l’Ipsos en septembre dernier. Alors que l’indice de confiance était de 102 points en juin dernier, il est tombé à 98 points le mois dernier. Explications.
En ces temps économiques et financiers troublés (dette abyssale de la Grèce, les montagnes russes des bourses mondiales, croissance économique faible…), il était à prévoir que le moral des patrons de PME ne soit pas trop au beau fixe. C’est d’ailleurs ce que vient de confirmer une enquête réalisée par l’Ipsos pour ‘La Tribune’, ‘BFM Business’ et ‘LCL’ publiée la semaine dernière. En effet, en cette rentrée morose, l’humeur des dirigeants des Petites et Moyennes Entreprises n’est pas très bonne. L’indice de confiance est passé de 102 points (en juin dernier) à 98 points en septembre dernier.
Pour expliquer cette baisse de points, il y a plusieurs causes. Car que ce soit sur l’environnement économique, politique ou financier, les freins au développement des PME, ou encore le degré de satisfaction du niveau de la production de l’activité commerciale et de la trésorerie, tous les indicateurs sont en baisse. Par exemple, deux tiers d’entre elles pensent que l’environnement économique est défavorable. Au niveau de la demande, elles sont 42% à dire que cette demande est stationnaire contre 35% qui estiment qu’il existe une baisse.
Enfin de compte, cette enquête qui a été réalisée auprès de 300 entreprises reflète l’humeur ambiante actuelle : un avenir économique plus ou moins obstrué et des perspectives de croissance plus que timides. Alors comment les chefs d’entreprises peuvent-ils être optimistes ? A moins d’être devin, personne ne sait comment les choses vont évoluer.